vendredi 14 mars 2014

Au milieu de nulle part...

Soirée composée de sept soli.

Hypnotiques O.V.N.I.

Objet insolite - assez rare - qui réunit une myriade d'interprètes aussi différents que Linda Rabin, Sophie Corriveau, Catherine Tardif, Anne Thériault, Caroline Gravel, Frédéric Gagnon et Catherine Lalonde autour d'une esthétique aussi singulière que celle de Jean-Sébastien Lourdais.
Milieu de nulle part | Fabrication danse | Jean-Sébastien Lourdais
Sur la photo : Frédéric Gagnon | Crédit photo : Georges Dutil
Ce chorégraphe résolument atypique se démarque depuis plus d’une dizaine d’années dans le paysage chorégraphique montréalais par une démarche à la fois rigoureuse et insolite qui se nourrit des approches du Body Mind Centering et du Continuum.

Voir différents corps l'incorporer.
Avoir la sensation d'assister à un même et unique solo, relayé par les uns et les autres qui entrent tour à tour dans cet exercice du jeu des états de corps. Même s'ils sont différents de corps en corps (c'est d'ailleurs ce qui rend le spectacle aussi captivant).

Dans la lignée du solo Vers qui allait vers une destination inconnue, nous voici résolument plongés "au milieu de nulle part"...
 

Les éclairages de Jean Jauvin qui créent des îlots surgis du néant, contribuent à créer cette sensation du "nulle part". Cette danse qui échappe au sens et au cérébral nous place résolument dans une écoute du corps qui se métamorphose de manière continue. Délicieuse étrangeté. 

Extrait du solo Vers interprété par Jean-Sébastien Lourdais lui-même :

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